Ce matin réveillés et levés de bon heure (7h30 donc 9h30 heure Française), nous découvrons le petit déjeuné de l’hôtel, rien de très original, un mélange de petit déjeuné continental classique avec de la tortilla et des tonnes de fruits frais en plus, notamment de l'excellent ananas local.

Après avoir pris des forces nous nous lançons sur la route de la fameuse Caldéra de Faial, située au centre, elle n'a pas eu d'activité depuis les années 1600, c'est toujours rassurant. La route qui monte vers le sommet et bordée d'Hortensia, fleur endémique sur cette ile, avec une densité vraiment impressionnante.
La route (déserte) nous conduit jusqu'en haut ce qui simplifia grandement cette randonnée. Pour les plus téméraires nous découvrons en haut que l'ile peut être traversée Est-Ouest en randonnée et que le tour de la caldéra en fait partie.
On monte d'abord à pied d'une dizaine de mètres jusqu'au gouffre où l'on reçoit une claque visuelle mémorable, après quelques minutes d'admiration on décide de retourner chercher nos vestes dans la voiture. En effet l'air a beau être chaud, le soleil bien présent, il règne sur la crête du cratère un vent violent.
C'est parti pour 8 kms de randonnée autour de la caldéra, avec un dénivelé globalement très faible. Il n'est malheureusement pas au programme de descendre au fond (400m entre le fond et la crête) car le site est hyper protégé et interdit d’accès. C'est donc une longue marche circulaire parfois sur la crête (permettant une vue magnifique sur le versant externe du volcan) parfois à flanc de la Caldéra mais toujours entouré par des hortensia dont les positions sur les falaises nous feront vite comprendre qu'ils n'ont pas été plantés par l'homme.
Après environ 2 heures de marche nous avons fini le tour et en avons plein les yeux, s'en suit un retour à la voiture et départ vers notre pause repas.
On mangera rapidement et copieusement pour environ 12 euros à nous 2 dans un bui-bui recommandé par le Petit-futé.
Ensuite direction une plage sans grand intérêt si ce n'est de belles coulées de lave (malheureusement solidifié) qui descendent jusqu'à la mer.
Nous nous dirigeons ensuite vers l’extrême ouest de l'ile , la-bas la dernière activité volcanique date des année 1960 où un nouveau volcan a émergé: le volcan des Capelinhos; détruisant à l'occasion des villages de pêcheurs.
La paysage y est lunaire, uniquement dans les teintes de gris, noir et rouille. La croute terrestre y fait des formes étranges. Le volcan, à moitié effondré à cause de l’érosion de la mer, est accessible mais assez éloigné donc nous n'irons pas car il faut monter sur cette "dune" de sable noir bouillant et nous ne trouvons pas le courage.
En contre bas les coulées de lave ont formé une piscine naturelle dans la mer, abritée des vagues. Plein de gens s'y baignent mais nous avons prévu d'aller en voir une autre car celle-ci est un peu trop peuplée à notre gout.
Nous ne visitons pas non plus le musée de la volcanologie qui m'aurai pourtant beaucoup plus, il est payant, les visites sont à heures fixes , accompagnées d'un guide et pas fréquentes.
Direction la plaia de Varadouro avec une belle piscine naturelle où nous nous baignerons.
Retour à Horta en s’arrêtant pour voir Castello Bianco, une presqu'ile au sud-ouest qui à plus ou moins une forme de château qui sort de l'eau.
Le soir on a enfin testé la piscine de l’hôtel, on y était seul, avec vue sur Pico (notre destination de demain).
Repas dans un petit resto de cuisine traditionnelle, très bon et pas chère.